Utente:Amedeo Onnis/Sandbox

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VIA GALLICA[modifica | modifica wikitesto]

FRANCESE[modifica | modifica wikitesto]

La Via Gallica était une ancienne route du nord de l'Italie romaine. Elle partait de la Via Postumia située près de Vérone et allait jusqu'à Milan (Mediolanum), en passant par Bergame (Bergomum), Brescia (Brixia) et passait près du lac de Garde et desservait les villes romaines du lac : Peschiera del Garda (Arilica), Desenzano (Decentius), Sirmione et Lonato.

Au début de la route, non loin de Vérone, il existait une nécropole chrétienne, sur laquelle plus tard l'Abbaye et la Basilique de San Zeno ont été érigées. Cette nécropole initialement païenne faite de tombeaux et de monuments en terre était habitée et constituait pratiquement un deuxième centre de la ville, elle fut le lieu de naissance du christianisme à Vérone et jusqu'à environ l'an 370 était le siège de l'évêque.

Son tracé a été décrit le plus finement par l'anonyme de Bordeaux qui l'a emprunté en 333 lors de son pèlerinage à l'aller vers Jerusalem. La route strada statale 11 d'aujourd'hui emprunte pour l'essentiel la Via Gallica.

Quelques rares ponts romains sont visibles sur le parcours comme le pont romain de Palazzolo sull'Oglio qui est encore praticable de nos jours.

ITALIANO[modifica | modifica wikitesto]

La Via Gallica era un'antica strada del nord dell'Italia romana. Partendo dalla Via Postumia, vicino a Verona, arrivava fino a Milano, passando da Bergamo, Brescia, e dal lago di Garda, di cui serviva le città romaniche come Peschiera del Garda, Desenzano, Sirmione e Lonato.

Tra le descrizioni più accurate a proposito della Via Gallica, è bene segnalare le annotazioni dell'anonimo di Bordeaux che la attraversò nel 333 durante il suo pellegrinaggio verso Gerusalemme.

All'inizio della via, nei pressi di Verona, era presente una necropoli cristiana sulla quale sarebbero poi state costruite l'Abbazia e la Basilica di San Zeno. Inizialmente pagana, la necropoli era costituita da cripte e monumenti funerari in terracotta e nel corso del tempo ebbe una forte importanza per la città di Verona; oltre a fungere da secondo centro della città, proprio qui nacquero le prime comunità cristiane della città scaligera. Infine, fu sede vescovile fino al 370 circa.

VIA AURELIA[modifica | modifica wikitesto]

FRANCESE[modifica | modifica wikitesto]

La Via Aurelia ou voie Aurélienne est le nom donné à la grande voie romaine de la côte méditerranéenne de l’Italie romaine et de l’ancienne Gaule.

La Via Aurelia a été mise en œuvre à partir de 241 av. J.-C. par le consul Caïus Aurelius Cotta. Elle partait de Rome, longeait la côte occidentale de la péninsule italienne et passait par Pisæ (Pise) pour arriver à Luna (Luni).

Dans sa partie italienne, la voie Aurélienne (Via Julia Augusta) relie d'abord Rome à ses colonies en Étrurie en longeant la côte de la mer Tyrrhénienne. À partir de la Ligurie, elle passe par Albingaunum/Albenga (tronçon archéologique de la Via sur six kilomètres) et Albintimilium/Vintimille (il subsiste de cette époque, près de la gare de Vintimille, le théâtre antique et des vestiges romains à proximité).

La construction de la Via Aurelia revêt à l'époque une grande importance. Jusqu’alors, pour relier Rome et l’Hispanie, il fallait passer plus au nord, par le col de Montgenèvre, puis emprunter la Via Domitia. La soumission des peuples du sud-est de la Gaule va permettre de raccourcir le trajet en temps et en distance, en passant par des zones plus praticables, sans réelle difficulté de circulation. Ainsi, grâce à la via Aurelia, Jules César put se rendre de Rome à Arles avec son escorte en huit jours, se rendre de Rome en Hispanie avec son armée en vingt-sept jours.

Le cursus publicus (la « poste » romaine) parcourait 70 kilomètres par jour (avec quatre changements de cheval).


La Via Julia Augusta suit un axe assez facilement repérable sur une carte routière. Les routes actuelles, comme c’est souvent le cas, se superposent au tracé antique ou passent à proximité. C’est le cas de la Grande Corniche sur le littoral de la Côte d'Azur et surtout de la départementale n° 17 jusqu’à Salon-de-Provence. Cependant, la voie prenait parfois des chemins parallèles encore bien matérialisés actuellement. De nombreux vestiges (bornes milliaires particulièrement nombreuses le long de la voie) jalonnent son itinéraire et permettent de bien le délimiter.

  • Cap Martin.

C’est la station de Lumone. On y a retrouvé les vestiges d’un mausolée romain. Un diverticule partait de Lumone et se dirigeait vers port Hercule (Monaco).

  • Trophée des Alpes / La Turbie.

La Via Julia Augusta montait vers La Turbie, siège d’une occupation ancienne. En 6 av. J.-C., le Sénat romain décide de construire sur la colline de La Turbie le Trophée des Alpes, pour commémorer la victoire de l’empereur Auguste sur les dernières peuplades rebelles des Alpes. C’est à partir de cette action que furent décidés le renforcement et la rénovation de l’antique voie qui passait au pied de la colline, venant d'Albintimilium / Vintimille.

Le monument était à l’origine de dimensions impressionnantes: presque cinquante mètres de hauteur. Il était surmonté d’une statue d'Auguste. Laissé à l’abandon à la fin de l’Empire romain, il subira de grandes destructions, servira de forteresse au Moyen Âge avant d’être miné en 1705 pour servir de carrière.

La Via Julia Augusta se poursuivait jusqu'à Cemenelum par le vallon de Laghet et le Paillon. Il est possible qu'elle ait été doublée depuis La Turbie par un itinéraire maritime, qui serait l'actuelle grande corniche.

  • Cemenelum / Cimiez.

Sur les hauteurs de l'actuelle ville de Nice (la Nikaïa phocéenne), et les vestiges de la capitale des Ligures Vediantii, Auguste crée, en 14 av. J.-C., la ville de Cemenelum pour en faire le chef-lieu de la province romaine des Alpes-Maritimes. Aujourd’hui, le quartier de Nice appelé Cimiez a remplacé Cemenelum. On peut y voir un ensemble gallo-romain abondant : trois thermes, un quartier d'habitations (égouts, boutiques, domus), un amphithéâtre et une cathédrale avec son baptistère paléo-chrétien.

  • La Gaude.

La voie Aurélienne traverse la commune de La Gaude : la découverte le long de cette voie d'un cénotaphe romain contenant l'urne funéraire d'un légionnaire, le décurion de Vence, Cremonius Albucus, et la présence d'un vieux pont de pierre, qualifié de « pont romain », attestent de l'intérêt archéologique de la voie Aurélia dans ce secteur.

  • Antipolis / Antibes.

En 43 av. J.-C., la cité grecque d'Antipolis est annexée par Rome, avec la création d'un municipe (cité soumise aux contraintes de Rome mais gouvernée par ses propres lois). Elle se romanise vite : arc de triomphe, théâtre, aqueduc…

Après Antipolis, la voie Aurélienne suivait le tracé de l'actuelle RN 7 puis passait par le chemin de Malpey et la Tour de Mare, près du Mont Vinaigre.

  • Forum Julii / Fréjus.

Forum Julii était une grande cité de plus de 6 000 habitants qui s'étendait sur trente hectares, et qui compta des personnalités comme Agricola et Tacite. La ville a probablement été fondée par Jules César vers 49 av. J.-C. La prospère ville commerciale devint alors un port de guerre, un des plus importants de la Méditerranée. Un canal reliait la mer à un grand bassin. Les vétérans de la VIIIe Légion s'y installèrent. Au début du christianisme, Forum Julii devint siège épiscopal. Les vestiges de l'époque romaine sont nombreux à Fréjus : les thermes de Villeneuve, la porte des Gaules et les remparts, l'amphithéâtre, le théâtre, l'aqueduc et les restes du port avec le bassin, la porte dorée et la lanterne d'Auguste (phare).

La voie Aurélienne suivait ensuite le cours de l'Argens et empruntait en partie l'actuelle route nationale jusqu'au mutatio du Muy et à la station de Forum Voconii / Vidauban (reste de pont) pour arriver au Luc.

Elle rejoignait ensuite Matavo / Cabasse, dont l'occupation est très ancienne. De nombreux vestiges de l'époque gallo-romaine y ont été mis au jour (nécropole et mausolée).

La voie rejoignait ensuite Brignoles par l'actuelle route. On a retrouvé sur son secteur quelques milliaires et une villa gallo-romaine ainsi qu'un relais de poste.

  • Turris / Tourves occupait une position stratégique et on y trouvait une station et de nombreuses villæ.

La voie contournait ensuite l'actuelle ville de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume pour aller vers Pourcieux et la Grande Pugère. Entre ces deux communes, quelques pierres constituent les restes du Trophée de Marius. L'arc de triomphe avait été érigé à la gloire du consul Marius pour sa victoire sur les Teutons en 102 av. J.-C.

  • Aquæ Sextiæ / Aix-en-Provence.

La Via Julia Augusta arrivait à Aquæ Sextiæ, l'actuelle ville d'Aix-en-Provence par l'est. L'histoire de la ville est intimement liée à celle de l'oppidum voisin d'Entremont. Pour contrer la puissance des Ligures qui le peuplaient, Rome détruisit l'oppidum après un siège en 123 av. J.-C. Puis le proconsul Sextius créa une forteresse de plaine, près des sources thermales. Il donna son nom au site, « les Eaux de Sextius ». La ville s'agrandit alors autour du camp, devint colonie en 15 av. J.-C. et vit ainsi son rôle économique croître. Au IIIe siècle, elle deviendra la capitale administrative de la Narbonnaise. Au moment des invasions du IVe siècle, il ne reste plus de la cité que dix-sept des quarante hectares originels.

À partir d'Aix, un embranchement partait vers Marseille, Vitrolles, Fos et Arles.

La voie Aurélienne passe par le nord d'Eguilles et se dirige vers Pisavis / Salon-de-Provence en suivant le tracé de l'actuelle départementale no 17 (milliaires de la Via Aurelia de Caseneuve et de la Bidoussanne). Pisavis était une station qui se situait au sud de Salon-de-Provence, au lieu-dit Saint-Jean-de-Bernasse où les restes d'un mur sont encore visibles dans une propriété privée.

Elle rejoignait Tericiae / Mouriès en traversant la plaine de la Crau (milliaires du Petit Merle, du Merle et de La Calanque), pour rejoindre le Mas d'Archimbaud, puis le mas Chabran, Le Paradou et Estoublon juste avant Ernaginum, l'actuel site de Saint-Gabriel (le plus gros nœud routier de la Gaule romaine entre Via Aurelia, Via Domitia et Via d'Agrippa). Là s'embranchait la voie qui venait d'Arelate / Arles, cité distante de VI milles selon la Table de Peutinger, soit environ 9 km (le mille faisant 1,481 km).

  • Arelate est « la » ville gallo-romaine par excellence. Elle avait un rôle stratégique (carrefour routier) et économique (le Rhône).

Arelate voit arriver vers 46 av. J.-C. les vétérans de la VIe Légion. Son expansion sera vite interrompue, dès la fin du IIIe siècle avec les invasions mais l'empereur Constantin Ier lui redonnera toute sa splendeur en y établissant sa résidence. Arelate était un chef-lieu de Province, Préfecture des Gaules, et possédait un important atelier monétaire. On retrouve à Arles de nombreux monuments de l'époque romaine : l'amphithéâtre (les arènes), le théâtre antique, une nécropole (les Alyscamps), le cirque (musée), les thermes de Constantin, le forum, les remparts.

À Saint-Gabriel, la voie Aurélienne rejoignait la voie Domitienne qui allait vers l'Espagne.

ITALIANO[modifica | modifica wikitesto]

La Via Aurelia o Via Aureliana è un'antica strada consolare romana che costeggia il mar Tirreno, le coste mediterranee dell'Italia romanica e l'antica Gallia. La sua costruzione fu iniziata dal console Gaio Aurelio Cotta nel 241 a.C. per collegare Roma a Cerveteri. In seguito, fu prolungata fino alla colonna di Cosa, nell'attuale Toscana meridionale, per poi giungere a Luni. Una volta in Liguria, nelle attuali città di Albenga e Ventimiglia si giunge in Francia passando per la Via Julia Augusta, un ramo della Via Aurelia.

La costruzione della Via Aurelia assunse fin da subito una grande importanza. Fino ad allora, per collegare Roma e la Spagna, era necessario passare a nord, dal Colle del Monginevro, per poi seguire sulla Via Domizia. La sottomissione dei popoli del sud est della Gallia permise di accorciare il tragitto e di conseguenza il tempo di percorrenza, poiché si potevano sfruttare zone più praticabili per la circolazione. Grazie alla Via Aurelia, Giulio Cesare giunse ad Arles partendo da Roma in otto giorni, per poi giungere in soli ventisette giorni in Spagna, accompagnato dal suo esercito. Il cursus publicus, il servizio di posta romano, giungeva in Spagna percorrendo 70 chilometri al giorno, con quattro cambi di cavallo durante l'arco della giornata.

L'itinerario in Francia

STESSO ARGOMENTO IN DETTAGLIO Via Julia Augusta - L'itinerario in Francia

All'ingresso in Francia, prende il nome di Via Julia Augusta e copre tutta la Costa Azzurra passando per diverse stazioni. Proprio grazie ad esse è stato possibile individuare il reale percorso della Via Aurelia.

La prima stazione è quella di Cap Martin dove sono stati ritrovati i resti di un mausoleo romano. Da qui, nasce un'altra via minore che conduce a Porto d'Ercole, Monaco. A seguire, si giunge al colle di Turbia. Qui, nel 6 a.C., il senato romano decise di costruire il Trofeo delle Alpi, per commemorare la vittoria dell'imperatore Augusto sulle popolazioni ribelli delle Alpi. Si trattava di un monumento di grandi dimensioni per l'epoca con i suoi circa 50 metri di altezza che collimavano nella statua di Augusto, posta in cima alla costruzione. Dopo l'abbandono temporaneo a causa della caduta dell'Impero Romano, fu parzialmente distrutto per essere poi utilizzato come fortezza durante il Medioevo e infine, nei primi anni del Settecento, scavato per necesssità minerarie. Insieme alla costruzione, fu attuato un rafforzamento della strada che passava proprio ai piedi della collina.

Nel 14 a.C.. Augusto scelse la città di Cemenelum, situata sulle alture dell'attuale Nizza e oggi quartiere della città nizzarda sotto il nome di Cimiez, come capoluogo dell'antica provincia romana delle Alpi Marittime. Attualmente sono presenti i resti di un sito gallo romano composto da tre terme, un quartiere abitato, un anfiteatro e una cattedrale dotata di battistero paleocristiano.

La via attraversa il comune di La Gaude, in un tratto lungo il quale è presente un cenotafio romano contenente un'urna funebre di un legionario imperiale, Cremonius Albucus. Inoltre, la presenza di un ponte romano in pietra attesta l'interesse archeologico della Via Aurelia in questo settore. Segue poi un passaggio da Antibes, una città greca annessa nel 43 a.C. a Roma, in cui vengono costruiti un municipio, un teatro, un arco di trionfo e vari acquedotti.

La città successiva è Forum Julii, oggi Forum Julii / Fréjus, all'epoca con più di 6000 abitanti ed estesa su una trentina di ettari. Fondata da Giulio Cesare nel 49 a.C., vi nacquero personalità illustri come Publio Cornelio Tacito e Gneo Giulio Agricola. Da città commerciale, divenne un porto di guerra tra i più importanti del Mediterraneo in cui si instaurarono i soldati dell'Ottava Legione. Con la diffusione del cristianesimo, divenne sede episcopale. Anche a Fréjus sono numerosi i resti della civiltà romana, tra cui acquedotti, un teatro, un anfiteatro, le terme, la porta di Gaules e un faro noto come lanterna di Augusto. La via Aurelia seguiva da qui il corso dell'Argens tracciando in parte l'attuale strada nazionale da Muy a Vidauban per arrivare a Luc. Raggiunge poi Cabasse e Brignoles, dove è situata una stazione di posta. Uno snodo chiave è quello di Tourves, punto strategico per l'esercito romano, cui segue la città di Saint-Maximin-la-Sainte-Baume che anticipa i resti del Trofeo di Mario presso Pourrières, eretto nel 102 a.C. dopo la vittoria del console Mario sui Teutoni.

La via Aurelia arriva a Acquae Sextiae, l'attuale Aix-en-Provence, la cui storia è legata a quella dell'oppidium di Entremont. I Romani distrussero l'oppidium nel 123 a.C. per eliminare un punto nevralgico dei Liguri. Il proconsole Sextius costruì una fortezza nei pressi di sorgenti termali e le diede il nome di "acque di Sextius". Dalla fortezza si sviluppò un villaggio che divenne definitivamente colonia nel 15 a.C. e vide la propria economia crescere fino a permetterle di diventare capitale amministrativa della Gallia Narbonense. Nell'invasione del IV secolo, la città fu parzialmente distrutta.

Da Aix, la strada si divide verso Marsiglia, Vitrolles, Fos e Arelate | Arles.

La via Aurelia passa dal nord di Eguilles diretta verso il sud di Salon-de-Provence, sede della stazione di Pisavis. Questa stazione è oggi distrutta e le sue mura sono conservate in una proprietà privata. Da qui raggiunge Mouriès, la piana di La Crau, il mas d'Archimbaud, il mas Chabran, Le Paradou e Estoublon. Qui partiva la strada verso Arles, città gallo romana per eccellenza, che aveva un ruolo strategico e economico. Inoltre, qui si instaurò la quinta legione. L'espansione fu interrotta dalle invasioni del III secolo ma presto ripristinata quando l'imperatore Costantino I vi si stabilì. Arles era un capoluogo di provincia, prefettura delle Gallie e sede di un importante zecca monetaria. Inoltre, è sede di numerosi monumenti di epoca romana: oltre all'anfiteatro, al teatro e al circo, vi si trovano le terme di Costantino, il foro e la necropoli di Alyscamps.

Nella località di Ernaginum è situato l'odierno sito di Saint-Gabriel sede del più grande nodo stradale tra via Aurelia, via Domotia e via d'Agrippa. Da qui, la via Aurelia confluisce nella via Domizia e da qui si dirige in Spagna.