Utente:Samuele2002/Sandbox/8

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Da fr:Lac Ichkeul (Lago Ichkeul)

Ambiente[modifica | modifica wikitesto]

Il lago fa parte del Parco nazionale di Ichkeul che dal 1980 è nella lista del patrimonio mondiale dell'umanità dell'UNESCO. Nel 1996, il sito è stato aggiunto alla lista dei Patrimoni dell'umanità in pericolo a causa di un aumento della salinità della sua acqua che minacciava centinaia di migliaia di uccelli migratori [1].

Alcune immagini satellitari mostrano infatti variazioni del livello del lago e vegetazione acquatica tra il 14 novembre 2001 e il 29 luglio 2005, dove la vegetazione appare in rosso[2]. Anche se il livello del lago era maggiore nel 2005 rispetto al 2001, gran parte del lago appare rosso per la presenza di piante acquatiche e di dighe a monte che hanno ridotto notevolmente l'afflusso di acqua dolce nel lago e le piante di acqua dolce sono state sostituite da piante adattate all'ambiente salino[2]. Questi cambiamenti hanno portato ad una significativa riduzione delle popolazioni di uccelli migratori che dipendevano dalla varietà di piante che esistenti precedentemente. Le autorità tunisine quindi per favorire il ritorno di molte specie di uccelli presenti nel sito hanno posto fine all'uso agricolo delle acque del lago, riducendo gradualmente la salinità. Nel 2006 il lago viene rimosso dalla lista dei patrimoni dell'umanità in pericolo [1].


Faune[modifica | modifica wikitesto]

Avifaune[modifica | modifica wikitesto]

Héron cendré posé sur le lac

Ichkeul est l'une des zones humides les plus importantes en Méditerranée occidentale, avec le parc national de Doñana en Espagne, la Camargue en France et El Kala en Algérie, pour l'hibernation des espèces du Paléarctique nord et la reproduction des espèces du Paléarctique sud. Jusque 300 à 400 000 oiseaux ont déjà été présents en même temps sur ce lac. Parmi les espèces aux effectifs les plus abondants figurent le canard siffleur (Anas penelope), avec 10 à 50 000 individus, voire 112 000, le fuligule milouin (Aythya freina ; 10 000-90 000 ; 120 000 en 1971), la foulque macroule (Fulca atra ; 2 000-45 000 ; 188 000 en 1973).

Le lac Ichkeul constitue le site d'hibernation privilégié de l’oie cendrée (Anser anser). Des espèces menacées, selon l'UICN, le fréquentent : la vulnérable marmaronette marbrée (Marmaronetta angustirostris), l’érismature à tête blanche (Oxyura leucocephala), espèce en danger, et le courlis à bec grêle (Numenius tenuirostris), en danger critique d'extinction[3].

Le fuligule nyroca (Aythya nyroca), le râle des genêts (Crex crex), la sarcelle d'hiver (Anas crecca), le canard souchet (Anas clypeata), le canard pilet (Anas acuta) et l'échasse blanche (Himantopus himantopus) hibernent également ici, tandis que le flamant rose (Phoenicopterus roseus) y passe l'été. Le rougequeue de Moussier (Phoenicurus moussieri) est endémique de l'Atlas du nord-ouest de l'Afrique. La glaréole à collier (Glareola pratincola) est également présente sur les bords du lac[3].

Plusieurs rapaces fréquentent le site : le percnoptère (Neophron percnopterus), espèce en danger, l'aigle de Bonelli (Aquila fasciata) et l'aigle botté (Hieraaetus pennatus), les busards des roseaux (Circus aeruginosus), le pâle (Circus macrourus), le cendré (Circus pygargus) et le Saint-Martin (Circus cyaneus), la buse féroce (Buteo rufinus), les faucons lanier (Falco biarmicus), d'Éléonore (Falco eleonorae) et pèlerin (Falco peregrinus)[3].

Mammalofaune[modifica | modifica wikitesto]

La loutre d'Europe (Lutra lutra), chassée pour sa chair, pourrait avoir disparu du site. Le sanglier (Sus scrofa), le buffle domestique (Bubalus bubalis) introduit, le porc-épic à crête (Hystrix cristata), le chacal doré (Canis aureus), la genette commune (Genetta genetta), le rat des pharaons (Herpestes ichneumon) et le chat sauvage d’Afrique ou chat ganté (Felis silvestris lybica) sont présents sur le site[3].

Herpétofaune[modifica | modifica wikitesto]

Le lac, les oueds et les marais environnants servent de milieux de reproduction à au moins cinq espèces d'amphibiens : la grenouille du Sahara (Pelophylax saharicus), le discoglosse peint (Discoglossus pictus), le crapaud de Mauritanie (Amietophrynus mauritanicus), la rainette méridionale (Hyla meridionalis), qui en Tunisie et dans l'ouest de l'Algérie forme une unité évolutive distincte qui mériterait un statut spécifique[4], et le pleurodèle de poiret (Pleurodeles nebulosus). Le crapaud commun (Bufo spinosus), signalé comme présent par l’écomusée du parc, est limité à l’extrême nord-ouest de la Tunisie et n'est donc sans doute pas présent dans le parc. La présence du crapaud vert d’Afrique du Nord (Bufotes boulengeri), une espèce assez résistante à la salinité, est possible. Tous les amphibiens de Tunisie dépendent de l'eau douce pour leur reproduction même si certaines espèces peuvent tolérer un certain niveau de salinité.

Les reptiles liées aux milieux aquatiques sont l'émyde lépreuse (Mauremys leprosa), la cistude (Emys orbicularis)[5] et la couleuvre vipérine (Natrix maura). La présence de la couleuvre à collier (Natrix natrix), espèce très rare en Tunisie, est possible ; elle est comme la cistude d'affinité paléarctique et liée aux zones les plus humides et aux grands systèmes hydrauliques. La cistude est également très rare et menacée par l'augmentation de la salinité. L'émyde lépreuse et la couleuvre vipérine en revanche sont très abondantes, notamment à l'embouchure des oueds.

Flore[modifica | modifica wikitesto]

L'espèce dominante du lac est le potamot pectiné (Stuckenia pectinata) qui est l'alimentation principale des oies hivernantes ; sa reproduction nécessite une salinité inférieure à 10 grammes par litre durant plusieurs mois de l'année. Les autres espèces caractéristiques sont Ruppia cirrhosa, Phragmites australis, Tamarix africana, etc.

  1. ^ a b whc.unesco.org, http://whc.unesco.org/fr/list/8.
  2. ^ a b earthobservatory.nasa.gov, http://earthobservatory.nasa.gov/Newsroom/NewImages/images.php3?img_id=17159.
  3. ^ a b c d unep-wcmc.org, http://www.unep-wcmc.org/world-heritage-information-sheets_271.html.
  4. ^ Matthias Stöck, Sylvain Dubey, Cornelya Klütsch, Spartak N. Litvinchuk, Ulrich Scheidt et Nicolas Perrin, « Mitochondrial and nuclear phylogeny of circum-Mediterranean tree frogs from the Hyla arborea group », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 49, n°3, décembre 2008, pp. 1019-1024
  5. ^ whc.unesco.org, http://whc.unesco.org/fr/list/8.