Utente:Bonifacelemarechal/Sandbox3

Da Wikipedia, l'enciclopedia libera.
Vai alla navigazione Vai alla ricerca

Othon III de Grandson[modifica | modifica wikitesto]

Othon III de Grandson, nato tra il 1340 e il 1350 e morto il 7 agosto 1397 a Bourg-en-Bresse, signore di Sainte-Croix, Cudrefin, Grandcour, Aubonne (Vaud) e Coppet è un torviero, autore di lais, ballades, chansons e complaintes, e militare del Vaud.

Un poeta di fama europea[modifica | modifica wikitesto]

Pagina tratta da Othon de Granson, "Les réponses des cent balades" (verso 1430), manoscritto su carta (Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, ms 350).
Pagina tratta da Othon de Granson, "Les réponses des cent balades" (verso 1430), manoscritto su carta (Lausanne, Bibliothèque cantonale et universitaire, ms 350)

Figlio di Guillaume de Grandson, detto "il Grande", e di Jeanne de Vienne, è pronipote di Othon I, eroe delle crociate morto nel 1328 e inumato nella cattedrale di Notre-Dame di Losanna. Othon fu un cavaliere-poeta di alto lignaggio durante la guerra dei Cent'anni. Molto celebre per il suo coraggio, ottene il grado di capitano alla corte d'Inghilterra. Fu anche un poeta di primo piano: le sue ballate e compianti fortemente elegiaci furono apprezzati da Chaucer, autore dei Racconti di Canterbury, e dall'arguta franco-veneziana Christine de Pizan.[1]

Dopo aver lasciato l'Inghilterra , Othon prese come protettore Amedeo VII di Savoia, detto il Conte rosso e giunse all'apogeo della gloria. Tuttavia, dopo qualche tempo, fu colpito dalla sventura. Il conte di Savoia morì dopo una caduta da cavallo per un'infezione dovuta al tetano, che fece pensare a un avvelenamento. Un medico accusò sotto tortura Othon di avere assassinato il conte di Savoia. Il sire di Grandson fu costretto a fuggire in Inghilterra per ottenere la protezione del re. Durante l'esilio scrisse le più belle poesie che avrebbero incantato l'Europa del suo tempo. Riuscì a tornare nel Vaud dopo qualche tempo, reclamando giustizia contro i baroni che si erano accaparrati i suoi beni. Nel tentativo di recuperarli accettò un duello nel 1397[2] contro un suo vicino di pessima reputazione Gérard d'Estavayer, molto più giovane di lui. Combattendo contro un avversario più giovane, Othon non potette difendersi adeguatamente e fu ucciso durante il duello.[1]

I conti di Savoia recuperarono «il feudo di Othon e lo concessero ai signori di Chalon, della contea di Borgogna, Il conte Louis de Chalon intraprese trasformazioni considerevoli del castello di Grandson, rendendo più confortevole il corpo di fabbrica sud e rinforzandone le difese. I possedimenti degli Chalon nel Vaud comprendevano Grandson, le signorie di Belmont, Orbe, Échallens et Bottens »[3].

Combattimento in campo chiuso tra Gérard d'Estavayer e Othon de Grandson[modifica | modifica wikitesto]

Tutto ha inizio nel 1391 con una partita di caccia che si rivelò funesta per il Conte Rosso, Amedeo VII di Savoia. Ferito durante la caccia, morì di tetano dopo un po' di tempo; il suo medico Jean de Granville e il suo speziale Pierre de Lompnes furono accuasati di averlo avvelenato. Lompnes fu condannato alla garrota e il suo corpo fatto a pezzi, fu inviato in tre diverse città; una nota dei conti di Savoia del 1392 riporta : « Premierement baillia comptant du commandement de messire le prince et messire Loys de Savoie à Arnullar pour le prix d'un meytier de sal duquel on a salé les trois quartiers de Pierre de Lompnes... Deux sous trois deniers baillia comptant à Thomasset le messager lequel a porté un des-dit quartiers à Moudon. A Roberezon messager qui a porte l'autre quartier et a Tharantaise messagier qui a porté la tête du dit traitre à Bourg en Bresse le dit jour. Item baillie comptant à Johan de Bresse pour ses dépenses, il a porte les dépositions faites par maître Johan de Grandville et le dit traitre Pierre de Lompnes le XXIe jour de juillet l'an 1392 ». Granville, sottoposto a tortura, accusò Bona di Berry e indicò come complici Louis de Cossonay et Othon III de Grandson, circostanza che spinse quest'ultimo ad abbandonare gli Stati Sabaudi.[4]

Nel XIV secolo i due nobili signori che abitavano nei castelli del lago di Neuchâtel, Othon III de Grandson et Gérard d'Estavayer, si detestavano profondamente. Dopo avere saputo che Othon era stato assolto dalle accuse rivolte contro di lui Gérard si rivolse a Louis de Joinville, balivo del Vaud:[4]

''Sire Bailli, je Gérard de Stavayé, me clame en votre main comme lieutenant, pour faire raison de mon très cher et redouté seigneur Monsieur de Savoye, de messire Othon de Grandson, si vous requiers comment le veuillez assigner à un jour, selon raison et coutume du pays, et lui veuillez notifier, que, à celui jour, je lui maintiendrai et dirai, que il, faulsement et maulvaisement, a été consentant de la mort, de mon redouté seigneur Monseigneur de Savoie, dernièrement mort, et aussi de messire Hugues de Grandson son seigneur ; et ce, je lui dis et dirai, et maintiendrai mon corps en contre le sien, à Modon, où raison se doit faire de toutes causes touchant les Bannerets, par devant vous, comme Bailli et commis pour faire raison et justice, me veuillez avoir agiter et terminer ladite clame pardevant vous comme sire souverain desdites parties, et à qui plus appartient de cognoitre dudit cas, par toutes raisons, que à nul autre, considéré la grosseur de la matière qui est crime de lèze majesté''.


Il sire di Joinville trasmise la richiesta a Amedeo VIII di Savoia che assegnò i contendenti a comparire innanzi a lui il 15 novembre 1397. Nel giorno assegnato Othon si difese in questo modo:[4]

''Je prends Dieu, sainte Anne et sa bénoite lignée, en témoins de la vérité, et dis que tu mens, et as menti autant de fois comme tu l'as dit, et devant mon souverain seigneur qui cy est présent, je me défendrai, à l'ordonnance de lui et de son sage et honorable conseil, et en ferai cy avant que mon honneur il sera très bien et très grandement gardé, et tu en demoureras et seras menteur pardevant vous et votre très noble seigneurie, hors du pays de Vaud, du quel pays, comme j'ai entendu, et m'a été rapporté que l'on vous a écrit, qu'il me tiennent pour leur ennemi, dont fortement me grève, car c'est à leur grand tort, considéré que, ni moi, ni mes devanciers ne leur fimes oncque chose dont eux me dussent tenir pour tel''.

Il ajouta qu'il était en droit de refuser d'être à nouveau jugé et de devoir combattre car il avait déjà été reconnu innocent, cela dit Othon, debout et la main gauche sur la garde de son épée, jeta son gant. La décision du conseil fut portée au 25 janvier 1397. Gérard et Othon jurèrent sur l'évangile et devant les maréchaux de Savoie de se conformer au verdict et, en signe de bonne foi, chacune des deux parties donnèrent caution des gentilshommes de leur maison. Le Template:Date- le conseil sollicita une prolongation avant de se prononcer tant l'affaire prenait d'énormes proportions, en effet les partisans d'Estavayer, portant le dessin d'un râteau sur l'épaule, et ceux de Grandson, des aiguillettes au bout de leurs souliers, n'hésitaient pas à s'invectiver à la moindre occasion. C'est donc le 30 juin 1397 que le conseil rendit sa sentence[4] :

Template:Citation bloc.

Comme le voulait l'usage les deux parties devaient avoir un délai de quarante jours pour s'équiper, s'entraîner et « mettre en ordre sa conscience ». Le matin du Template:Date- la foule, contenue par Pierre Bouezan à la tête d'un corps de cavaliers, se pressait au bord de la lice (espace entouré de palissades dans lequel se déroulaient les joutes au Moyen Âge) construite à l'extérieur de la ville de Bourg-en-Bresse. À proximité se dressait une loge tendue de toile verte qui devait accueillir Amédée VIII de Savoie. Les deux adversaires se présentèrent alors chacun à une extrémités de la lice. Au son des trompettes Othon et Gérard s'élancèrent l'un vers l'autre porté par la puissance de leurs chevaux. Le premier choc fut fatal à Othon qui reçut la lance en pleine poitrine[4].

Anecdote sur la Saint-Valentin[modifica | modifica wikitesto]

La Saint-Valentin, fête des amoureux, était surtout célébrée à l'époque dans le monde anglo-saxon. Ce fut Othon de Grandson, l'un des premiers, qui fit connaître cette coutume dans le monde latin, notamment à la cour de Savoie. Près de trente pour cent de son œuvre y sont consacrés. Citons La Complainte de Saint Valentin (I et II), La Complaincte amoureuse de Sainct Valentin Gransson, Le Souhait de Saint Valentin et Le Songe Saint Valentin. Charles d’Orléans, qui écrivit lors de sa captivité en Angleterre au siècle suivant des vers sur le sujet, les fera connaître à la cour de France dès 1440.

Cette fête sera ensuite peu à peu oubliée dans le monde latin. Il faudra attendre le Template:S- et l'influence anglaise pour qu'elle redevienne à la mode.

Œuvres[modifica | modifica wikitesto]

  • Oton de Grandson, Poésies, éd. par Joan Grenier-Winther, Paris ; Genève, Champion ; Slatkine, 2010 (coll. Les classiques français du moyen âge). Template:Commentaire biblio

Notes et références[modifica | modifica wikitesto]

Annexes[modifica | modifica wikitesto]

Bibliographie[modifica | modifica wikitesto]

Articles connexes[modifica | modifica wikitesto]

Liens externes[modifica | modifica wikitesto]

  • « Othon de Grandson », Archives de littérature du Moyen Âge (ARLIMA), lire en ligne.
  • Lausanne, Bibliothèque Cantonale et Universitaire - Lausanne, Manuscrit 350, lire en ligne.

Template:Palette Famille de Grandson

Template:Portail

[[Catégorie:Famille de Grandson]] [[Catégorie:Écrivain suisse d'expression française]] [[Catégorie:Décès en 1397]] [[Catégorie:Capitaine de l'armée suisse]] [[Catégorie:Naissance dans le canton de Vaud]] [[Catégorie:Décès à Bourg-en-Bresse]] [[Catégorie:Date de naissance non renseignée (XIVe siècle)]]