Au mur : affiche du film Fatma (1947) et Photo d'Oum Kalthoum dans sa loge( à Tunis 1968) Trois costumes d'Oum Kalthoum reconstitués par Mariano Tufano et réalisés pour le film "Looking for Oum Kulthum" de Shirin Neshat (2018) Au premier plan, bijoux de Gerardo Sacco pour le film de Shirin Neshat cité précédemment

Surnommée « l'Astre d'Orient », Oum Kalthoum est considérée comme la plus grande chanteuse du monde arabe. Oum Kalthoum / Oum Kalsoum sur Wikipedia <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Oum_Kalthoum" rel="noreferrer nofollow">fr.wikipedia.org/wiki/Oum_Kalthoum</a>

L’Institut du monde arabe rend un hommage unique aux plus grandes artistes femmes de la musique et du cinéma arabe du XXe siècle, avec une exposition événement qui célèbre à la fois leur histoire et leur héritage contemporain. Extrait du site de l'exposition : "Divas. D'Oum Kalthoum à Dalida"

Institut du monde arabe (IMA), Paris <a href="https://www.imarabe.org/fr/expositions/divas-arabes" rel="noreferrer nofollow">www.imarabe.org/fr/expositions/divas-arabes</a>

L'exposition Divas est très bien scénographiée et documentée ; elle permet de belles découvertes aux visiteurs, sans culture arabe particulière et qui ne connaissent le plus souvent que Dalida ou Oum Kalsoum. L'accent est mis dès le début de l'exposition sur le rôle de ces artistes qui, depuis les années 1920 au Caire, ont fait avancer la cause des femmes en mettant en question les interdits sociaux et en développant un art vocal arabe très populaire. Beaucoup d'entre elles étaient également actrices de théâtre ou de cinéma et même productrices. Faisant une large place à Oum Kalsoum, l'exposition est très bien complétée sur le site web du musée par de nombreuses vidéos, des séquences musicales, des jeux, des interviews, etc. Dans les locaux du monde arabe, elle apparait néanmoins très à l'étroit malgré les efforts méritoires du scénographe et de ses trouvailles pour permettre le passage du public entre les différentes parties de l'exposition et pouvoir visionner des films dans de bonnes conditions. Ce problème de place n'est pas nouveau, les habitués de l'IMA savent que les espaces d'exposition temporaire n'ont pas été très bien conçus par l'architecte Jean Nouvel ou en tout cas que leur superficie a été sous-estimée dès l'ouverture de l'établissement au profit d'autres fonctions. Les contraintes sanitaires empêchent actuellement l'IMA de laisser à disposition du public des casques d'écoute mais on peut utiliser ses propres écouteurs pour remédier à ce manque.