Utente:Sofia.Borrelli/Sandbox
Lieu de culte et cimetière paléochrétien
La salle du frigidarium a été réutilisée au 5ème siècle par une communauté de chrétiens qui adaptèrent la zone à ecclesia avec cimetière annexé . Le fondateur du l’église de cimetière est le vir spectabilis Socrates, un personnage de rang de la Salerne byzantine qui a réalisé pour lui et ses proches une chapelle funéraire privée. Son sépulcre fut placé devant l’entrée sous un arc romain qui ,fermé, a constitué l’arc de la structure tombale (de tradition paléochrétienne). L’analyse des noms qui apparaissent sur les épigraphes de celui-ci et d’autres sépulcres témoigne la présence dans en ville d’une population multiethnique : romains, goths et byzantins.
Le Palais de Arechi II
En 774 Arechi II, duc de Benevento se transféra à Salerno où l’attendait un nouveau palais de gouvernement, dont la construction avait certainement eu lieu pendent les années précédentes. Plus tard,Il s’autoproclama princeps gentis longobardorum, déclarant en fait le dernier bastion des peuples lombards de la péninsule. Salerne était une ville naturellement fortifiée : située sur la mer, protégée par les montagnes, éloignée des rues, dotée d’un excellent système défensif avec une solide muraille byzantine. Le Chronicon Salernitanum récite: in ea (Salerne) mire magnitudinis immo et pulcritudinis palacio construxit et il raconte encore qu’à l’endroit où fut construit le palais, le prince trouva une idole d’or de la fusion de laquelle seraient tirées les décorations dorées qui ornaient tout le bâtiment. En fait, le palais a été construit en plein centre de la ville, réaffirmant les choix déjà faits par les lombards à Pavie et à Benevento, et ne considérant donc pas les populations locales hostiles. La résidence s’articulait sur plusieurs niveaux et s’étendait sur l’axe nord-sud. La partie méridionale était insérèe, probablement avec une tour, sur les murs qui surplombaient la plage, où un escalier monumental introduisait au palais. Ce qui reste du palais arechien est encore lisible dans le bâtiment survivant qui accompagne l’église de S. Stefano, à l’origine église palatine, et dans les arcades surélevées de colonnes et de chapiteaux qui bordent la rue Dogana Vecchia et qui correspondent à des bâtiments similaires du XVIIe siècle. Le seul environnement survivant de la résidence est la chapelle palatine, construite sur les structures romaines existantes. Quand Arechi a décidé de faire ériger le palais, il a fortifié les structures romaines qui devaient supporter le poids des étages supérieurs. Sur les tournée il a mis un planchier qui devint celui de l’église au-dessus qu’il consacrait aux SS. Pierre et Paul, en le décorant avec de magnifiques mosaïques en tuiles de marbre nu , dont on conserve de nombreux fragments, qui renvoient aux exemples lombards des Cividale del Friuli, San Salvatore de Brescia et de Sant'Ilario de Port'Aurea de Benevento tandis qu’ un impressionnant Titulus dedicatorio courait long des murs intérieurs de l’église en magnifiant l’œuvre du duc. La salle, que a été l’église et salle du trône, a été également dotée d’un atrium dont il ne subsiste qu’un seul loggiate dont on voit des biphores avec des arcs en briques qui reposent au centre sur une colonne avec un chapiteau du haut Moyen âge. L’entrée dans la salle passait à travers un accès au mur sud, puis disparu suite aux rénovations modernes et contemporaines. On était arrivé à douter de l’existence réelle de ce titulus jusqu’à ce que les fragments ".. GE DUC CLEME .." appartenant à l'hexamètre "DUC AGE DUC CLEMENS ARICHI PIA SUSCIPE VOTA". Les lettres individuelles sont gravées dans le marbre et étaient revêtues de bronze doré et délimitées au-dessus et au-dessous par des lattes, revêtues d’un bronze doré.