Utente:Cathpensa/Sandbox

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Le monument funéraire de François de La Sarraz a été érigé dans la chapelle Saint-Antoine (ou chapelle du Jacquemard) construite par François de la Sarraz à la fin du XIVème siècle dans l'enceinte extérieure du Chateau de La Sarraz (Vand, Suisse). Il s'agit d'une oeuvre exceptionnelle dont l'auteur est inconnu.

Autori inconnu
Data début 1400
Tecnica Sculpture
Dimensioni environ 3 m de large
Ubicazione Chapelle Saint-Antoine, chateau de La Sarraz, Vaud, Suisse

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Histoire [modifica | modifica wikitesto][modifica | modifica wikitesto]

François de la Sarraz appartenait à une famille de la haute noblesse vaudoise, seigneurs de La Sarraz dès l'an 1222.

Construite à la fin du XIVème siècle la chapelle était destinée à la famille de La Sarraz et aux habitants du village où il ne se trouvait pas d'autres églises.

Elle était dédiée à Saint Antoine que l'on invoquait pour la guérison de nombreuses affections contagieuses, peut-être en raison de la peste qui déferla sur la région à cette époque.

Le monument funéraire était destiné à François I de La Sarraz qui mourut vers 1362 mais fut enterré à l'Abbaye du lac de Joux comme ses ancêtres.

Le gisant fut caché par un mur lors de .... Ce n'est qu'en 1835 que l'on remit ä jour le tombeau dont personne ne soupçonnait l'existence.

Description [modifica | modifica wikitesto][modifica | modifica wikitesto]

Le cénotaphe, un monument funéraire consacré à un personnage important qui ne s'y trouve pas nécessairement inhumé, semble avoir été construit par les petits-enfants de François de La Sarraz, Nicod I et Aymon IV. La veuve d'Aymon IV, Bonne de Salins qui mourut vers 1430 sera la première personne de la famille à y être inhumée auprès de ses enfants morts en bas age.

Le monument, décoré d'arcatures gothiques, encadre un sarcophage sur lequel repose un gisant macabre dévoré par des vers et des crapauds immondes, entouré de deux chevaliers en armes (vraisemblablement ses fis François II et Aymon III) et de deux figures orantes à l'arrière plan (probablement sa veuve, Marie d'Oron, et sa fille, Margherite de La Sarraz, ou sa belle-fille, Margherite de Vufflens, femme de son fils ainé).  

Les bas-reliefs du sarcophage représentent six priants disposés symetriquement dans de petites arcatures à accolades.

La représentation macabre et repoussante du gisant souligne l'égalité de tous devant la mort, inéluctable et particulièrement dramatique en période de peste.

Autres images[modifica | modifica wikitesto][modifica | modifica wikitesto]

Bibliographie[modifica | modifica wikitesto][modifica | modifica wikitesto]

  • Jean-Luc Rouiller, Les sépultures des seigneurs de La Sarraz, Cahiers lausannois d'histoire médiévale, Lausanne 1994
  • Raphael Lugeon, Le monument de François de La Sarraz, Revue historique vaudoise, 1905
  • Dictionnaire Historique Suisse (La Sarraz)

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